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Plan directeur de l’eau (PDE)

Le plan directeur de l’eau (PDE) est un outil de planification des actions à réaliser afin d’assurer une gestion saine et efficace des activités et des usages liés à l’eau sur le territoire d’un bassin versant.

Un plan directeur de l’eau, c’est…

  • Un document réalisé en concertation avec les acteurs de l’eau du milieu.
  • Un portrait de l’état actuel de la ressource.
  • Un diagnostic qui permet de déterminer les enjeux majeurs d’un bassin versant.
  • Une planification territoriale stratégique qui présente les priorités définies par les acteurs de l’eau concertés du territoire, les objectifs qu’ils souhaitent atteindre et les actions à mettre en oeuvre pour la conservation durable des ressources en eau afin de consolider les usages actuels et futurs à pérenniser.

Il est élaboré en collaboration avec les acteurs du milieu et mis en œuvre par ces derniers. Le PDE rassemble les éléments d’information nécessaires à la compréhension des problèmes d’ordre hydrique, environnemental, territorial ou social et présente les objectifs et les actions à entreprendre. Il s'agit d'un processus itératif, c'est à dire qu'il est mis à jour en continu.

Pour consulter le Plan directeur de l'eau attesté en 2015

Pour consulter la démarche de mise à jour du Plan directeur de l'eau 2024-2034

En cours : mise à jour du Plan directeur de l'eau 2024-2033

Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a mandaté les 40 organismes de bassin versant (OBV) du Québec afin de mettre à jour le Plan directeur de l’eau sur leur territoire de gestion intégrée avec les acteurs de l’eau.

Pour comprendre territoire de la zone Batiscan-Champlain

La zone de gestion intégrée de l'eau (ZGIE) Batiscan-Champlain couvre un vaste territoire d’une superficie de 5 110 km². Elle a été découpée en six (6) zones de concertation. Ensemble, les utilisateurs de l'eau pourront discuter des problématiques liées à l’eau à l’échelle locale, dans les zones de concertation, ainsi qu'à l'échelle de la zone Batiscan-Champlain, à la table de concertation.

Processus de concertation

En tant que coordonnateur de la gestion intégrée de l'eau, la SAMBBA souhaite rassembler les utilisateurs de l'eau dans une démarche concertée dont le but est d'élaborer une planification stratégique visant à protéger la ressource en eau.

Lors des diverses activités de concertation, les secteurs d'activités présents sur le territoire sont représentés: municipal, économique, communautaire, première nation et génération eau (jeunes d’âge secondaire). Les utilisateurs de l'eau y participent sur une base volontaire.

Le processus de concertation présenté ci-bas a été adopté en juillet 2023.

Ces processus de concertation permettent de réunir les utilisateurs de l’eau à l’échelle locale, ainsi qu’à l’échelle de la zone Batiscan-Champlain.

Zones de concertation: 

Au bénéfice des activités de concertation de la ZGIE, la zone de gestion intégrée de l’eau Batiscan-Champlain a été divisée en six (6) zones de concertation. Dans chacune des zones, les utilisateurs de l’eau actifs à l’échelle locale s’unissent pour réaliser une planification stratégique de la ressource en eau ancrée dans les réalités locales.

Table de concertation: 

Au bénéfice des activités de concertation de la ZGIE, la table de concertation est le lieu rassemblant les utilisateurs de l’eau actifs à l’échelle de la zone Batiscan-Champlain, des représentants de chacune des six zones de concertation, ainsi que des membres des ministères et de la sphère politique.

Vidéo résumant les processus de concertation

Cette vidéo résume les processus de concertation préconisés par la SAMBBA. Pour plus de détails, veuillez consulter la Politique concernant les processus de concertation de la SAMBBA.

Organigramme des processus de concertation

2015 - Plans directeurs de l'eau de la Zone de gestion intégrée de l'eau Batiscan-Champlain

Attestation gouvernementale reçue en 2015.
NOTE: La mise à jour est en cours.

Plan directeur de l'eau des bassins versants de moins de 30km2 2015

2019 - Problématiques priorisées

NOTE: La mise à jour est en cours.

En 2019, suite à une demande du Ministère de l’Environnement (MELCC), tous les OBV du Québec ont dû procéder à une priorisation des problématiques sur leur territoire. Cinq problématiques ont été sélectionnées suite à la consultation et à la concertation des acteurs de l’eau. Cet exercice permettra de cibler des actions à mettre en oeuvre et, étant mené à l’échelle du Québec, il permettra de dresser un portrait de la gestion intégrée de l’eau.

Voici les cinq problématiques sélectionnées pour le territoire de la zone Batiscan-Champlain :

 

MAUVAISE QUALITÉ DE L'EAU DE SURFACE

Ce grand thème inclus également les problématiques associées suivantes: l’eutrophisation, les cyanobactéries et l’érosion des berges. 11 des 12 cours d’eau analysés entre 2016 et 2018 avaient une qualité variant de douteuse à très mauvaise. À notre connaissance, huit lacs ont été touchés par les cyanobactéries depuis 2004. La qualité de l’eau de la majorité des plans d’eau et des cours d’eau est inconnue. Pourtant, une mauvaise qualité de l’eau induit des impacts sur les usages, la santé, les habitats, etc.

 

MAUVAISE QUALITÉ DE L'EAU SOUTERRAINE

Elle est due à la présence de polluants rejetés dans le milieu par les activités humaines ou de façon naturelle. La présence de bactéries, de fer et de manganèse a été confirmée à certains endroits, mais le portrait des eaux souterraines du territoire est assurément incomplet. Le risque de contamination des eaux souterraines touche principalement les propriétaires de puits privés et les réseaux d’aqueduc alimentés en eau souterraine. Les conséquences peuvent affecter les installations et la santé humaine.

Destruction et/ou dégradation des milieux humides

Dans les bassins versants du territoire, les milieux humides couvrent:

  • 10,1 % rivière Batiscan (sud);
  • 23,3 % cours d'eau orphelins;
  • 21,2 % rivière Champlain.

Les milieux humides assurent, entre autres, la filtration des polluants et des sédiments, ils jouent le rôle de régulateurs naturels en retenant les surplus d’eau, diminuant ainsi les risques d’inondation et d’érosion des rives.
Plus de 90 % d’entre eux subissent des pressions anthropiques.

ACCÈS À L'EAU

Cette problématique inclut la limitation de l’accès au plan d'eau et cours d'eau et la mise en valeur du potentiel halieutique. L’accès à l’eau est limité sur le territoire par le petit nombre d’accès à l’eau, le manque d’information les concernant et la privatisation des berges. Les usagers actuels et potentiels ont peu d’information sur les espèces de poissons présentes, car celle-ci est incomplète et peu diffusée. Par conséquent, la pérennité des populations de poissons et le développement récréotouristique sont menacés.

 

ESPÈCES EXOTIQUES ENVAHISSANTES (EEE)

Une EEE est un végétal, un animal ou un micro-organisme qui est introduit hors de son aire de répartition naturelle. Près d’une dizaine d’EEE ont été identifiées sur le territoire dont le myriophylle à épi qui a déjà envahi deux lacs. Les conséquences de leur établissement
sont à la fois économiques (p.ex. coûts d’éradication élevés), environnementales (p.ex. perte de biodiversité) et sociétales (p.ex. perte d’usages). Il est primordial de mettre en place des actions pour freiner leur introduction et leur propagation.

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