Plan directeur de l’eau (PDE)
Le contenu de cette page est fréquemment bonifié, tout comme l’est celui d’un plan directeur de l’eau.
Dans cette page
Un plan directeur de l’eau (PDE), c’est…
- Un document réalisé en concertation avec les acteurs de l’eau du milieu.
- Un portrait de l’état actuel de la ressource.
- Un diagnostic qui permet de déterminer les enjeux majeurs d’un bassin versant.
- Une planification territoriale stratégique qui présente les priorités définies par les acteurs de l’eau concertés du territoire, les objectifs qu’ils souhaitent atteindre et les actions à mettre en oeuvre pour la conservation durable des ressources en eau afin de consolider les usages actuels et futurs à pérenniser.
Il est élaboré en collaboration avec les acteurs du milieu et mis en œuvre par ces derniers. Le PDE rassemble les éléments d’information nécessaires à la compréhension des problèmes d’ordre hydrique, environnemental, territorial ou social. Il s'agit d'un processus itératif, c'est à dire qu'il est mis à jour en continu.
Processus de concertation
En tant que coordonnatrice de la gestion intégrée de l'eau dans la zone Batiscan-Champlain, la SAMBBA rassemble les utilisateurs de l'eau afin d'élaborer un PDE concerté et mis en oeuvre par ceux-ci.
Lors des activités de concertation :
- Tous les secteurs d'activités sont représentés (municipal, économique, communautaire, première nation et génération eau, soit les jeunes d’âge secondaire) ;
- Les personnes et organisations participent sur une base volontaire.
Pour plus de détails sur les processus de concertation, communiquer avec la SAMBBA.
Les processus de concertation ont été adoptés en juillet 2023. Ils comprennent :
Zones de concertation :
Lieux rassemblant les utilisateurs de l’eau à l’échelle locale issus de la division de la zone de gestion intégrée de l’eau Batiscan-Champlain en six (6) zones de concertation.
Table de concertation :
Lieu rassemblant les utilisateurs de l’eau actifs à l’échelle de la zone Batiscan-Champlain; des représentants des six zones de concertation, les organisations régionales, les ministères et la sphère politique.
Forum sur l’eau :
Lieu rassemblant tous les utilisateurs de l’eau de la zone Batiscan-Champlain.
Concernant les processus de concertation :
2024 - 2034 : Mise à jour du PDE de la zone de gestion intégrée de l'eau Batiscan-Champlain
Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a mandaté les 40 organismes de bassin versant (OBV) du Québec afin de mettre à jour le PDE sur leur territoire de gestion intégrée en concertation avec les acteurs de l’eau. Il a été déposé le 1er mars 2024 et est en attente d'attestation gouvernementale.
La mise à jour du PDE a été possible grâce à l’implication concertée des acteurs de l’eau tout au long du processus. Ce sont 137 acteurs issus de 75 organisations différentes qui y ont participé. Ainsi, en 2023 et 2024, les acteurs de l’eau ont priorisé 6 problématiques, établi 8 orientations, fixé 27 objectifs et se sont dotés d'une vision prometteuse pour l'avenir :
Pour les 6 problématiques priorisées:
Pour la présentation du territoire et les objectifs pour collectivement protéger l’eau d’ici 2034 :
Tous en action pour protéger l'eau!
La réalisation d'actions pour protéger l'eau est une responsabilité collective. Pour inscrire une action réalisée ou en cours par vous ou votre organisation,
2019 : 1ère priorisation des problématiques sur le territoire
NOTE: Le PDE a été mis à jour en 2024, il est en attente d'attestation gouvernementale.
En 2019, suite à une demande du Ministère de l’Environnement (MELCC), tous les OBV du Québec ont dû procéder à une priorisation des problématiques sur leur territoire. Cinq problématiques ont été sélectionnées suite à la consultation et à la concertation des acteurs de l’eau du territoire. Cet exercice visait à cibler les actions à mettre en œuvre et, étant mené à l’échelle du Québec, de permettre de dresser un portrait de la gestion intégrée de l’eau.
Voici les cinq problématiques sélectionnées en 2019 :
Mauvaise qualité de l'eau de surface
Ce grand thème inclus également les problématiques associées suivantes: l’eutrophisation, les cyanobactéries et l’érosion des berges. 11 des 12 cours d’eau analysés entre 2016 et 2018 avaient une qualité variant de douteuse à très mauvaise. À notre connaissance, huit lacs ont été touchés par les cyanobactéries depuis 2004. La qualité de l’eau de la majorité des plans d’eau et des cours d’eau est inconnue. Pourtant, une mauvaise qualité de l’eau induit des impacts sur les usages, la santé, les habitats, etc.
Mauvaise qualité de l'eau souterraine
Elle est due à la présence de polluants rejetés dans le milieu par les activités humaines ou de façon naturelle. La présence de bactéries, de fer et de manganèse a été confirmée à certains endroits, mais le portrait des eaux souterraines du territoire est assurément incomplet. Le risque de contamination des eaux souterraines touche principalement les propriétaires de puits privés et les réseaux d’aqueduc alimentés en eau souterraine. Les conséquences peuvent affecter les installations et la santé humaine.
Destruction et/ou dégradation des milieux humides
Dans les bassins versants du territoire, les milieux humides couvrent:
- 10,1 % rivière Batiscan (sud);
- 23,3 % cours d'eau orphelins;
- 21,2 % rivière Champlain.
Les milieux humides assurent, entre autres, la filtration des polluants et des sédiments, ils jouent le rôle de régulateurs naturels en retenant les surplus d’eau, diminuant ainsi les risques d’inondation et d’érosion des rives.
Plus de 90 % d’entre eux subissent des pressions anthropiques.
Accès à l'eau
Cette problématique inclut la limitation de l’accès au plan d'eau et cours d'eau et la mise en valeur du potentiel halieutique. L’accès à l’eau est limité sur le territoire par le petit nombre d’accès à l’eau, le manque d’information les concernant et la privatisation des berges. Les usagers actuels et potentiels ont peu d’information sur les espèces de poissons présentes, car celle-ci est incomplète et peu diffusée. Par conséquent, la pérennité des populations de poissons et le développement récréotouristique sont menacés.
Espèces exotiques envahissantes (EEE)
Une EEE est un végétal, un animal ou un micro-organisme qui est introduit hors de son aire de répartition naturelle. Près d’une dizaine d’EEE ont été identifiées sur le territoire dont le myriophylle à épi qui a déjà envahi deux lacs. Les conséquences de leur établissement
sont à la fois économiques (p.ex. coûts d’éradication élevés), environnementales (p.ex. perte de biodiversité) et sociétales (p.ex. perte d’usages). Il est primordial de mettre en place des actions pour freiner leur introduction et leur propagation.
MAUVAISE QUALITÉ DE L’EAU DE SURFACE
Ce grand thème inclus également les problématiques associées suivantes: l’eutrophisation, les cyanobactéries et l’érosion des berges. 11 des 12 cours d’eau analysés entre 2016 et 2018 avaient une qualité variant de douteuse à très mauvaise. À notre connaissance, huit lacs ont été touchés par les cyanobactéries depuis 2004. La qualité de l’eau de la majorité des plans d’eau et des cours d’eau est inconnue. Pourtant, une mauvaise qualité de l’eau induit des impacts sur les usages, la santé, les habitats, etc.
MAUVAISE QUALITÉ DE L’EAU SOUTERRAINE
Elle est due à la présence de polluants rejetés dans le milieu par les activités humaines ou de façon naturelle. La présence de bactéries, de fer et de manganèse a été confirmée à certains endroits, mais le portrait des eaux souterraines du territoire est assurément incomplet. Le risque de contamination des eaux souterraines touche principalement les propriétaires de puits privés et les réseaux d’aqueduc alimentés en eau souterraine. Les conséquences peuvent affecter les installations et la santé humaine.
Destruction et/ou dégradation des milieux humides
Dans les bassins versants du territoire, les milieux humides couvrent:
- 10,1 % rivière Batiscan (sud);
- 23,3 % cours d’eau orphelins;
- 21,2 % rivière Champlain.
Les milieux humides assurent, entre autres, la filtration des polluants et des sédiments, ils jouent le rôle de régulateurs naturels en retenant les surplus d’eau, diminuant ainsi les risques d’inondation et d’érosion des rives.
Plus de 90 % d’entre eux subissent des pressions anthropiques.
ACCÈS À L’EAU
Cette problématique inclut la limitation de l’accès au plan d’eau et cours d’eau et la mise en valeur du potentiel halieutique. L’accès à l’eau est limité sur le territoire par le petit nombre d’accès à l’eau, le manque d’information les concernant et la privatisation des berges. Les usagers actuels et potentiels ont peu d’information sur les espèces de poissons présentes, car celle-ci est incomplète et peu diffusée. Par conséquent, la pérennité des populations de poissons et le développement récréotouristique sont menacés.
ESPÈCES EXOTIQUES ENVAHISSANTES (EEE)
Une EEE est un végétal, un animal ou un micro-organisme qui est introduit hors de son aire de répartition naturelle. Près d’une dizaine d’EEE ont été identifiées sur le territoire dont le myriophylle à épi qui a déjà envahi deux lacs. Les conséquences de leur établissement
sont à la fois économiques (p.ex. coûts d’éradication élevés), environnementales (p.ex. perte de biodiversité) et sociétales (p.ex. perte d’usages). Il est primordial de mettre en place des actions pour freiner leur introduction et leur propagation.
2015: Mise à jour du PDE de la zone de gestion intégrée de l'eau Batiscan-Champlain
Attestation gouvernementale reçue en 2015.
NOTE: Le Plan directeur a été mis à jour en 2024, il est en attente d'attestation gouvernementale.